LA JOB !
Non, LE job ?
Oui et bien au Québec, on dit LA job. Et pas seulement pour désigner le p'tit boulot.
Après tout, pourquoi pas. "Job" est un terme anglais. Qu'est ce qui nous permet de dire si c'est un nom féminin ou masculin ?
...
Vous l'aurez compris, après vous avoir présentez notre petit nid douillet, nous allons vous conter nos occupations, nos jobines.
Voici maintenant plus d'un mois et demi que nous sommes installés à Montréal et la routine commence à prendre place. ENFIN ! Oui, car le froid arrive, l'épuisement aussi et il fait bon s'acclimater un petit peu à nos nouvelles habitudes de vie.
Non, LE job ?
Oui et bien au Québec, on dit LA job. Et pas seulement pour désigner le p'tit boulot.
Après tout, pourquoi pas. "Job" est un terme anglais. Qu'est ce qui nous permet de dire si c'est un nom féminin ou masculin ?
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Vous l'aurez compris, après vous avoir présentez notre petit nid douillet, nous allons vous conter nos occupations, nos jobines.
Voici maintenant plus d'un mois et demi que nous sommes installés à Montréal et la routine commence à prendre place. ENFIN ! Oui, car le froid arrive, l'épuisement aussi et il fait bon s'acclimater un petit peu à nos nouvelles habitudes de vie.
Nous sommes au Canada en P.V.T. : Passeport Vacances Travail.
Ce visa d'une durée d'un an nous permet donc de travailler au Canada.
Travailler nous permet de gagner de l'argent.
Gagner de l'argent nous permet de vivre.
Vivre nous permet de profiter pleinement de la vie.
Mais avant de profiter pleinement de la vie, nous sommes passés par la phase "recherche intense et désespérée d'emploi". Autant vous dire que des kilomètres nous en avons parcourus pour chercher du travail. Nous avons descendu, remonté les rues, en large et en travers. Nous avons rédigé, imprimé et déposé des trentaines de C.V. dans des endroits divers et variés.
Chaque jour, nous pensions devenir une nouvelle personne : animalier, serveur, plongeur, libraire, vendeur, homme ou femme de ménage, animateur, éducateur, médiateur...
Mais alors quel costume revêt-on tous les matins ?
...
Roulement de tambours.
Verdict et explications (agrémentés de quelques image en plus. Veinards !)
...
Julie a été la plus chanceuse.
Oui car on peut parler de chance.
Après deux semaines et demi de vadrouilles, quelques crises de nerfs, du découragement, de la peur et parfois une lueur d'espoir...
Un matin, elle pause un de ses innombrables C.V.
Deux jours après, elle met son tablier.
Après deux semaines et demi de vadrouilles, quelques crises de nerfs, du découragement, de la peur et parfois une lueur d'espoir...
Un matin, elle pause un de ses innombrables C.V.
Deux jours après, elle met son tablier.
Restaurant.
Traiteur.
Et épicerie
... le tout biologique et familial !
Le grand-père à la plonge.
Une des soeurs à la pâtisserie, l'autre en cuisine.
La fille à la cuisine.
Ô Deux Soeurs, on vous propose des menus sains et bons. Les plats du jours sont préparés avec des légumes de saison et la plupart des ingrédients utilisés proviennent des producteurs locaux et du commerce équitable.
Chaque jour, on vous propose une soupe ou un potage et quatre plats dont un sans gluten, un végétarien et un sandwich du jour. De quoi régaler tous les gourmands.
Ça mijote, ça grille et ça frétille.
Bref, Julie ne pouvait pas mieux tomber. C'est enjouée et pleine de gaieté qu'elle se rend au travail le matin. Elle y travaille en tant que serveuse, mais fait aussi la vaisselle, et coupe quelques légumes.
...
A Montréal, Julie mène une triple vie.
Elle travaille également comme remplaçante animatrice sociale dans un centre d'hébergement pour des jeunes (18-29 ans) sans abris. C'est donc un travail plus ponctuel où elle effectue ses horaires par-ci par-là. Mais c'est pour elle une grande occasion d'acquérir de l'expérience dans son domaine d'activité.
La structure dans laquelle Julie travaille est un centre communautaire de Montréal oeuvrant dans le domaine de la santé et des services sociaux. C'est un espace où les gens viennent pour améliorer leurs conditions de vie et briser leur isolement en faisant parti d'un groupe.
La structure dans laquelle Julie travaille est un centre communautaire de Montréal oeuvrant dans le domaine de la santé et des services sociaux. C'est un espace où les gens viennent pour améliorer leurs conditions de vie et briser leur isolement en faisant parti d'un groupe.
Nous allons profiter de cet article pour vous expliquer ce qu'est un animateur social et/ou socioculturel.
... Car vous le savez, Victor et moi-même sommes des animateurs sociaux et/ou socioculturels de formation.
L'animation socioculturelle est le plus souvent désigné sous le terme générique d'animation. Il en découle des confusions quant à son rôle et sa fonction. Pour le grand public, l'animateur est plus souvent un amuseur qu'un travailleur social. Alors que tout comme les corps de métiers liés à l'assistance sociale, ou l'éducation spécialisée, celui-ci appartient à la grande famille du travail social. L'éducation populaire est à l'origine de son développement. On distingue donc l'animation volontaire sanctionné par un brevet, le BAFA et l'animation professionnelle sanctionnée par un diplôme professionnel.
Ce qui distingue l'animateur social de l'animateur socioculturel est l'endroit où il intervient. Tout comme Julie pour cette fois-ci, l'animateur social travail généralement dans des établissements et structures "fermées" (centres d'hébergement, foyers de vie etc) qui accueillent des personnes avec des difficultés et des besoins bien précis comme : la toxicomanie, le manque de domicile fixe, la déficience intellectuelle, la demande d'asile ou encore l'incarcération etc. Le travail de l'animateur sera d'organiser la vie social au sein de sa structure, afin que le lieu soit rassurant pour les usagers comme pour les professionnels. Ce qui le rendra propice à l'apprentissage de saines habitudes de vie. Il utilisera donc différents moyens pour y parvenir aux travers d'activités manuelles, sportives, culturelles etc.
L'animateur socioculturel est quant à lui un professionnel qui représente une association ou un organisme qui développe des activités bien précises (association d'éducation à l'environnement, compagnie de théâtre, cinéma d'art et d'essai, Maison des jeunes et de la culture, ludothèque) et qui intervient sur un territoire bien précis (un quartier, une ville, un département, un parc etc.). Son travail sera de promouvoir et de rendre accessible un savoir-être et un savoir-faire. Il peut également avoir à travailler sur le développement social d'un territoire. C'est-à-dire que son travail sera de participer à la mise en place d'évènements et d'activités culturelles et sportives qui permettront aux habitants de ce territoire de partager davantage de moments ensemble. Ce travailleur peut également être amené à sensibiliser les habitants (petits et grands) à de nouveaux sujets (comment cuisiner équilibré ? Local ? Quel impact facebook a-t-il sur mon comportement ? etc.)
Voici pour ce grand aparté ! Vous êtes désormais incollable sur le rôle d'un animateur social et socioculturel.
...
Et pour finir, Julie est bénévole à Exeko.
Et pour finir, Julie est bénévole à Exeko.
EXEKO est un organisme de bienfaisance, basé à Montréal depuis 2006, dont la mission est de favoriser, par l'innovation en culture et en éducation, l'inclusion et le développement des populations les plus marginalisés. Ils interviennent majoritairement auprès des personnes en milieu carcéral, des populations autochtones (des Inuits ou Amérindiens), des personnes défavorisées ou ayant des déficiences intellectuelles.
Cet organisme regroupe une dizaine de projets. Nous n'allons pas vous faire l'ébauche de chacun d'entre eux, bien que cela ne soit pas inintéressant, ce serait peut être juste un peu long.
Nous allons nous contenter de parler du projet auquel Julie participe, à savoir le projet IdAction.
IdAction est un programme socio-éducatif destiné aux jeunes adultes (15-35 ans) marginalisés ou à risque d'exclusion.
IdAction consiste en une série d'ateliers créatifs et interactifs qui facilitent la construction d'une pensée libre par l'exploitation d'outils réflexifs, l'appropriation des enjeux de la société et l'action citoyenne afin de favoriser l'inclusion sociale des participants.
En résumé, le but est de permettre à ces jeunes adultes de mieux comprendre la société, du moins de leur permettre d'avoir des outils pour dissiper leurs préjugés, afin qu'ils puissent prendre part de manière engagée à la société.
Le rôle de Julie n'est pas de mener les ateliers, hélas ! Ce n'est qu'une bénévole et pas une médiatrice. Son rôle est de préparer les ateliers et les fiches de vulgarisation qui vont être remis au médiateur. Elle a donc des devoirs le soir à la maison, ... et ça la réjouit. L'école lui manque un peu, c'est donc un bon moyen de renouer le contact avec les bouquins et les bancs de la bibliothèque.
...
Pour ce qui est de Julie, nous avons fait le tour !
Quant à Victor, la chance lui a sourie moins vite. Mais il a persévéré et c'est déjà une belle chose.
Il est vrai qu'il y a toujours les belles portes du Mc Do ou autres fast-food qui le guettaient telle une guillotine. Mais (le fameux "mais") nous avouons que nous avons fait le choix que ces portes reste un ultime et dernier recours. Lorsque nos ventres crierons famines et que nos coeurs seront aux désarrois, nous aviserons. Mais ce n'est pas le cas donc Mc Do se passera de ses services pour le moment !
Victor a tout de même eu la chance de faire des sacrés entretiens pour "des hosties d'chris de bons jobs" (jargons québécois ! Faut bien qu'on vous acclimate un petit peu aussi). Mais, nous ne sommes que PVTistes et les québécois connaissant mieux le terrain et la ville, ils sont donc prioritaires (chose que nous trouvons légitimes !).
Il a tout de même réussi à trouver un petit contrat pour entraîner des enfants au soccer (football) les samedis après-midi. C'est déjà une très belle aubaine qui lui donne un peu de lumière au coeur.
Cependant, nous nous permettons de parler au passé (un passé très court) car depuis jeudi 6 décembre :
VICTOR A UN TRAVAIL !!
Il travaille à La Raclette en tant que plongeur, homme de ménage, laveur de salade et éplucheur de pommes de terre. Pour l'instant, nous ne pouvons pas vous dire si l'ambiance est cool mais une chose est sûre, même si c'est pas le boulot de sa vie, il est tout de même super content (et Julie aussi).
La Raclette est situé à 450 mètres de chez nous. Il n'aura donc pas d'excuse durant les jours de tempêtes de neige pour ne pas aller travailler (ah ah). Vous l'aurez compris, en tant que bons français, La Raclette n'est pas un restaurant traditionnel québécois. Oui, car au Québec, ils n'ont pas inventé les meilleurs fromages et les bons plats savoureux qui vous fondent dans la bouche et dans le corps.
(Petit aparté : vous remarquerez certainement une certaine détresse dans l'écriture de ces dernières lignes mais Julie, rédigeant cet article, et en tant que vrai Auvergnate, salive à l'idée de manger du bon fromage, surtout à l'approche de l'hiver !).
...
Voilà un "petit résumé" de nos occupations montréalaises.
C'est pas le plus joli article que nous ayons posté mais il est tout aussi important à nos yeux.
Nous espérons juste ne pas vous avoir trop étouffé avec tout ce blabla.
Nous espérons également que tout ceux et celles qui se sont laissés bercer par la douce mélodie des mots et qui sont plongés dans un sommeil profond ne vont pas tarder à se réveiller.
Nous essayerons de vous plonger dans l'ambiance féerique des fêtes et de Noël dans le prochain article.
Ce sera certainement plus gaie et plus rêveur pour le coeur.
Cependant, nous nous permettons de parler au passé (un passé très court) car depuis jeudi 6 décembre :
VICTOR A UN TRAVAIL !!
Il travaille à La Raclette en tant que plongeur, homme de ménage, laveur de salade et éplucheur de pommes de terre. Pour l'instant, nous ne pouvons pas vous dire si l'ambiance est cool mais une chose est sûre, même si c'est pas le boulot de sa vie, il est tout de même super content (et Julie aussi).
La Raclette est situé à 450 mètres de chez nous. Il n'aura donc pas d'excuse durant les jours de tempêtes de neige pour ne pas aller travailler (ah ah). Vous l'aurez compris, en tant que bons français, La Raclette n'est pas un restaurant traditionnel québécois. Oui, car au Québec, ils n'ont pas inventé les meilleurs fromages et les bons plats savoureux qui vous fondent dans la bouche et dans le corps.
(Petit aparté : vous remarquerez certainement une certaine détresse dans l'écriture de ces dernières lignes mais Julie, rédigeant cet article, et en tant que vrai Auvergnate, salive à l'idée de manger du bon fromage, surtout à l'approche de l'hiver !).
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Voilà un "petit résumé" de nos occupations montréalaises.
C'est pas le plus joli article que nous ayons posté mais il est tout aussi important à nos yeux.
Nous espérons juste ne pas vous avoir trop étouffé avec tout ce blabla.
Nous espérons également que tout ceux et celles qui se sont laissés bercer par la douce mélodie des mots et qui sont plongés dans un sommeil profond ne vont pas tarder à se réveiller.
Nous essayerons de vous plonger dans l'ambiance féerique des fêtes et de Noël dans le prochain article.
Ce sera certainement plus gaie et plus rêveur pour le coeur.
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