lundi 31 décembre 2012

Le spectacle continu à Montréal

Nous sommes désormais en 2013 et nous entreprenons notre 6ème mois de voyage au pays des caribous et du sirop d'érable. Nous devenons un peu sédentaire, la routine prend place. 
Métro, boulot, dodo. 
Le temps passe relativement vite.

Mais nous vous rassurons, nous essayons de continuer à profiter pleinement de ce voyage. Même s'il est vrai que la ville nous dévoile moins de grands espaces et ne nous enivre pas autant, nous tirons profit de chaque découverte et nous gardons les yeux ouverts.

Il nous semble parfois banal, moins dynamique et enrichissant de rester posé dans cette ville. Mais le froid et la neige étant arrivé, et ce pour quelques mois maintenant, il est difficile de nous frayer un autre chemin et de continuer à vagabonder avec notre sac à dos de ferme en ferme.

Tout de même, il faut bien vous imaginer que Montréal regorge d'activités culturelles et artistiques en tout genre : expos, concerts, théâtres, ballets, cirque, etc. Tellement de choses sont attrayantes mais on ne peut pas tout faire, même si l'envie ne manque pas. Ces activités ont un coût et qui n'est pas des moindres ! 
Alors, lorsque l'on peut et qu'un évènement se démarque, nous partons guillerés découvrir la culture Québécoise.
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Le 26 décembre, nous avons été voir un spectacle de cirque.
 "Timber!"
 du Cirque Alphonse.






Imaginez quelques secondes une famille de bûcherons, solides comme des rocs, faisant des prouesses avec des énormes bûches de bois.
Imaginez des gros nounours faire des acrobaties entre eux.
Se porter. Se lancer. S'enlacer.
Des acrobaties à couper le souffle.
De la musique traditionnelle québécoise avec beaucoup d'humour, jouée sur scène par de sacrés musiciens.
... Bref, un beau moment de chaleur et de joie.
Nous sommes restés bouche bée et yeux écarcillés durant tout le spectacle. Acclamant. Applaudissant. Échappant des éclats de rires tout droit sorti du fond du coeur.
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Le Cirque Alfonse est né d'un désir de collaboration entre membres d'une même famille avec des amis, et surtout d'un désir de perpétuer une tradition de cirque familial itinérant, dans une version contemporaine, qui célèbre les racines québécoises.
Deuxième production de la compagnie, "Timber!" s'inscrit merveilleusement dans le paysage circassien québécois.




Le Cirque Alfonse traîne ses scies et ses chemises carreautés pour nous présenter un bijou d'authenticité, une oeuvre empreinte d'humanité. Revendicant un art à la fois local et universel, actuel et poétique.






















Ce spectacle a eu lieu à La Tohu, Cité des arts du cirque de Montréal.
C'est une association fondée en 2004 par l'école nationale de cirque de Montréal et le Cirque du Soleil, dont le but est de diffuser les arts du cirque. La Tohu abrite la toute première salle de spectacle circulaire du Canada d'une capacité de 900 personnes.  
Et c'est avec une agréable surprise que nous avons découvert ce lieu.
Chacun y trouve son bonheur. A l'intérieur comme à l'extérieur, on y propose une ambiance chaleureuse.
Les moins frileux pourrons déguster un vin chaud qui sent bon la cannelle et faire griller des bâtons de guimauves sur le feu de bois.
Ou alors, on peut aussi prendre un goûter ou l'apéro (cela dépend de l'horaire du spectacle !) au petit bistro à l'intérieur. Se laisser bercer par l'exposition du moment. Se poser près de la petite scène musicale. Ou encore admirer le lieu décoré aux goûts du spectacle.


Charmés par le lieu et le spectacle, nous ne manquerons pas l'occasion d'y retourner pendant notre séjour à Montréal. 

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Voilà, nous avions juste envie de vous faire partager cette découverte qui nous a fait passé un agréable moment et qui nous a marqué. 

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Vu que nous sommes polis et bien élevés (merci PAPAs, merci MAMANs),
nous en profitons pour vous souhaiter

une belle et heureuse 
année 2013
Amour, joie, bonheur, santé, réussite, rêves, folie, etc. 

Voici nos petites bouilles enneigées par la nouvelle année <3







vendredi 28 décembre 2012

Noël à Montréal

Noël est déjà fini. Hélas !
Cela passe toujours trop vite.
On l'attend avec tellement d'impatience.
On décore gaiement et chaleureusement nos humbles demeures.
On pense, on choisi, on confectionne soigneusement chacun de nos petits cadeaux.
On rêve aussi aux nôtres.
On pense aux êtres qui nous sont chers et on souhaite leur faire plaisir.
On espère trouvé l'attention toute délicate qui leur montrera qu'on les aime.
On se lèche aussi les babines à l'idée des bonnes choses que nous allons pouvoir nous mettre sous la dent, sans aucune modération.
On trinque. On s'embrasse. On rigole. On échange.

... Puis, il suffit d'une seule journée pour que tout soit terminé.
Faudra être patient pendant les 365 prochains jours.
C'est pour cela qu'il faut bien en profiter.
Et c'est ce que nous avons fait avec Victor.

Enfin, Noël est terminé... mais les fêtes continuent :)

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C'était la première et certainement la dernière fois que nous avons fêté Noël en amoureux... et à Montréal.
Nous en avons donc profité pleinement.


Nous nous sommes d'abord laissé bercer par l'ambiance de Noël made in Montréal. Et c'est avec les premiers flocons de neige que nous avons plongé dans l'univers des fêtes. 
Premiers flocons qui sont apparus tranquillement le 24 novembre aux alentours de 10 heures du matin.  Un mois jour pour jour pour le réveillon de Noël.
Quoi de mieux que les rues revêtues de leur beau manteau blanc pour annoncer l'hiver et ses féeries ? 

Bien entendu, le froid en a profité pour prendre confortablement sa place. Le mercurochrome du thermomètre a trouvé refuge en-dessous du zéro depuis un bon nombre de jours.



Mais les lumières de Noël dans les rues de Montréal ne nous en ont pas mis plein la vue. Nous avons déjà vu plus joli et plus enchanteresque ! Tout d'abord, les décorations sont arrivées à partir du 15 décembre. On commençait à se languir. Puis, on nous  vantait des lumières à n'en plus finir, des marchés de Noël et des animations à tout va, et on a été un peu déçus.
On attendait le week-end avec impatience, préparant programme et appareil photo pour ne rien manquer... et c'est la mine un peu déconfite que l'on découvrait notre destination.
Peut-être sommes nous passés à côté ? Nous préférons laisser un peu de doute !
Alors voici nos plus belles photos mais pas de quoi provoquer l'extase. 
Le marché de Noël et ses 10 petits chalets proposant vin chaud et friandises.

Certains profitent de Noël pour faire de la politique. Intéressant. 
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Heureusement, dans notre chère demeure, Noël était au rendez-vous. Nous n'avions pas de feu de cheminée, mais nous avions le père Noël, un sapin, un calendrier de l'avent sans chocolat (diète avant les fêtes !) et un monde enchanté. 
Alors Merci Philomène qui a du bien s'amuser à suspendre toutes les boules dans le salon :) . 






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Après avoir gribouillé 24 petits coeurs à la craie sur notre calendrier de l'avent, Noël a pointé son nez.

Mais nous avons ouvert le bal le 23 au soir en allant voir un Grand Ballet Canadien de danse classique (une première pour nous deux) : Casse-Noisette. 
Pour la petite histoire, Casse-Noisette à 120 ans. Ce ballet de Noël tiré du conte d'Ernst Theotor Amadeus Hoffmann, a fait ses premiers pas à Saint-Pétersbourg en 1892. Il a voyagé depuis partout dans le monde et est devenu un intemporel, un classique, une création symbolique qui rassemble chaque année, les amoureux de Noël, de la féerie et de la délicatesse des arts de la scène. Il faut savoir que ce ballet est joué chaque hiver à Montréal depuis 1964. La scénographie est merveilleuse et incroyable. Julie a néanmoins trouvé les costumes un peu crillards. Mais nous nous sommes laissés bercer tout le long de l'histoire. 
Ce sont plus de 150 personnages qui prennent vie pour nous danser l'histoire de ce conte.




Les danseuses utilisent plus de 1500 paires de pointes pour ce ballet.
 * Les photos ne sont pas de nous mais vous imaginez bien qu'il est interdit de prendre des photos pendant le spectacle pour ne pas troubler les artistes. Mais cela vous permet quand même de visualiser un peu !

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Petit chanceux que nous sommes, nous n'avons pas travaillé le 24 et 25 décembre (et même le 26 pour Victor). 


Le 24 au soir, nous avons donc fait un apéro dînatoire de Noël. Grâce au colis de Papillon et Mamillon, nous avons pu réveillonner comme des rois. Foie gras du Périgord, fromage de Haute Savoie (Merci encore). Vous ne pouvez même pas imaginer le plaisir de manger du bon fromage français. Oh OUI ! Puis, queues de homard fièrement et délicieusement préparées par Victor. Sans oublier un petit dessert maison. Le tout accompagné d'un vin blanc d'Alsace, et d'un petit rouge. 
Nous avons dansé. Nous nous sommes racontés des histoires. Et nous nous sommes rendus à la messe de minuit dans une immense cathédrale (où il y avait une immense chorale).

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Le lendemain matin, au réveil, nous avons pu découvrir nos cadeaux sous le sapin. C'est après un petit déjeuner gourmand, que nous avons déballé nos cadeaux. Et nous avons été gâté.

Puis, nous avons dégusté un repas digne de ce nom ! 
Nous avons cuisiné en ayant l'eau à la bouche.
Ca mijote.
Ca frétille.
Et ça existe les papilles. 
Cela sentait aussi bon que chez les grands-parents de Julie à Noël.
Miam. De quoi nous régaler et nous remplir le gosier. 
Noix de Saint Jacques et crème d'oignons
Cuisse de canard au sirop d'érable et purée de patates douces


Verrine de poires et crème aux carambars
Il est vrai que nous aurions pu faire un repas de Noël traditionnel québécois. 
Mais nous trouvions cela un peu fade.
Ou simpliste.
Ils ont pas inventé la grande gastronomie pour nous titiller le palais et nous ouvrir l'appétit. 

A l'époque où les hommes québécois bravaient l'hiver pour travailler au grand air, leurs femmes préparaient une cuisine consistante pour les réchauffer. Aujourd'hui, les plats copieux des arrières grands-mères québécoises ont une place de choix sur la table pour les fêtes de fin d'année. 

Au menu à Noël dans une chaumière typiquement québécoise, vous pourrez déguster : 
Un ragoût de boulettes accompagné d'une purée de pommes de terre.
Une tourtière du lac Saint-Jean (c'est comme un ragoût de pommes de terre et de viandes de veau, porc, boeuf et poulet (les quatre réunies) mais avec une pâte brisée sur le dessus).
Une dinde aux atocas (canneberges). 
Et en dessert, les plus gourmands pourront se régaler avec :  
Une bûche ? Oui mais que nous appelons nous gâteau roulé à la confiture !
Une tarte au sucre ; La recette du sucre à la crème de grand-mère étant composée de beaucoup de sucre brun, de crème épaisse et de beurre. 
Ou une tarte aux pommes. 
Les fameux beignes d'antan (qui sont des beignets saupoudrés de sucre glace) et les gâteaux aux fruits sont d'autres mets qui ajoutent de la couleur au Noël québécois. 

Tout comme nous, les québécois célèbrent la tradition jusqu'au premier janvier. Puis ils prennent de bonnes résolutions pour la nouvelle année. L'une des plus populaires est de perdre du poids !

Nous sommes critiques mais cela est à prendre avec humour.
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Belles fêtes de fin d'année 
à toutes les personnes qui nous sont chères. 
...
Sachez que vous nous manquez énormément.
On pense à vous. 

On espère que chacun d'entre vous a passé de beaux moments et à profiter de ces petits bonheurs à grignoter sans modération. 






samedi 8 décembre 2012

La vie à Montréal : "la Job"

LA JOB !
Non, LE job ?
Oui et bien au Québec, on dit LA job. Et pas seulement pour désigner le p'tit boulot.
Après tout, pourquoi pas. "Job" est un terme anglais. Qu'est ce qui nous permet de dire si c'est un nom féminin ou masculin ?

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Vous l'aurez compris, après vous avoir présentez notre petit nid douillet, nous allons vous conter nos occupations, nos jobines.

Voici maintenant plus d'un mois et demi que nous sommes installés à Montréal et la routine commence à prendre place. ENFIN ! Oui, car le froid arrive, l'épuisement aussi et il fait bon s'acclimater un petit peu à nos nouvelles habitudes de vie. 

Nous sommes au Canada en P.V.T. : Passeport Vacances Travail.
Ce visa d'une durée d'un an nous permet donc de travailler au Canada.
Travailler nous permet de gagner de l'argent.
Gagner de l'argent nous permet de vivre.
Vivre nous permet de profiter pleinement de la vie.

Mais avant de profiter pleinement de la vie, nous sommes passés par la phase "recherche intense et désespérée d'emploi". Autant vous dire que des kilomètres nous en avons parcourus pour chercher du travail. Nous avons descendu, remonté les rues, en large et en travers. Nous avons rédigé, imprimé et déposé des trentaines de C.V. dans des endroits divers et variés.
Chaque jour, nous pensions devenir une nouvelle personne : animalier, serveur, plongeur, libraire, vendeur, homme ou femme de ménage, animateur, éducateur, médiateur...

Mais alors quel costume revêt-on tous les matins ?
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Roulement de tambours.
Verdict et explications (agrémentés de quelques image en plus. Veinards !)

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Julie a été la plus chanceuse. 
Oui car on peut parler de chance.
Après deux semaines et demi de vadrouilles, quelques crises de nerfs, du découragement, de la peur et parfois une lueur d'espoir...
Un matin, elle pause un de ses innombrables C.V.
Deux jours après, elle met son tablier. 

Depuis le 7 novembre, Julie travaille Ô Deux Soeurs. 
Restaurant.
Traiteur.
Et épicerie
... le tout biologique et familial ! 

Le grand-père à la plonge. 
Une des soeurs à la pâtisserie, l'autre en cuisine. 
La fille à la cuisine. 




Ô Deux Soeurs, on vous propose des menus sains et bons. Les plats du jours sont préparés avec des légumes de saison et la plupart des ingrédients utilisés proviennent des producteurs locaux et du commerce équitable. 
Chaque jour, on vous propose une soupe ou un potage et quatre plats dont un sans gluten, un végétarien et un sandwich du jour. De quoi régaler tous les gourmands. 
Ça mijote, ça grille et ça frétille. 
Bref, Julie ne pouvait pas mieux tomber. C'est enjouée et pleine de gaieté qu'elle se rend au travail le matin. Elle y travaille en tant que serveuse, mais fait aussi la vaisselle, et coupe quelques légumes.






















































... 

A Montréal, Julie mène une triple vie. 
Elle travaille également comme remplaçante animatrice sociale dans un centre d'hébergement pour des jeunes (18-29 ans) sans abris. C'est donc un travail plus ponctuel où elle effectue ses horaires par-ci par-là. Mais c'est pour elle une grande occasion d'acquérir de l'expérience dans son domaine d'activité.

La structure dans laquelle Julie travaille est un centre communautaire de Montréal oeuvrant dans le domaine de la santé et des services sociaux. C'est un espace où les gens viennent pour améliorer leurs conditions de vie et briser leur isolement en faisant parti d'un groupe. 

Nous allons profiter de cet article pour vous expliquer ce qu'est un animateur social et/ou socioculturel.
... Car vous le savez, Victor et moi-même sommes des animateurs sociaux et/ou socioculturels de formation.

L'animation socioculturelle est le plus souvent désigné sous le terme générique d'animation. Il en découle des confusions quant à son rôle et sa fonction. Pour le grand public, l'animateur est plus souvent un amuseur qu'un travailleur social. Alors que tout comme les corps de métiers liés à l'assistance sociale, ou l'éducation spécialisée, celui-ci appartient à la grande famille du travail social. L'éducation populaire est à l'origine de son développement. On distingue donc l'animation volontaire sanctionné par un brevet, le BAFA et l'animation professionnelle sanctionnée par un diplôme professionnel.

Ce qui distingue l'animateur social de l'animateur socioculturel est l'endroit où il intervient. Tout comme Julie pour cette fois-ci, l'animateur social travail généralement dans des établissements et structures "fermées" (centres d'hébergement, foyers de vie etc) qui accueillent des personnes avec des difficultés et des besoins bien précis comme : la toxicomanie, le manque de domicile fixe, la déficience intellectuelle, la demande d'asile ou encore l'incarcération etc. Le travail de l'animateur sera d'organiser la vie social au sein de sa structure, afin que le lieu soit rassurant pour les usagers comme pour les professionnels. Ce qui le rendra propice à l'apprentissage de saines habitudes de vie. Il utilisera donc différents moyens pour y parvenir aux travers d'activités manuelles, sportives, culturelles etc.

L'animateur socioculturel est quant à lui un professionnel qui représente une association ou un organisme qui  développe des activités bien précises (association d'éducation à l'environnement, compagnie de théâtre, cinéma d'art et d'essai, Maison des jeunes et de la culture, ludothèque) et qui intervient sur un territoire bien précis (un quartier, une ville, un département, un parc etc.). Son travail sera de promouvoir et de rendre accessible un savoir-être et un savoir-faire. Il peut également avoir à travailler sur le développement social d'un territoire. C'est-à-dire que son travail sera de participer à la mise en place d'évènements et d'activités culturelles et sportives qui permettront aux habitants de ce territoire de partager davantage de moments ensemble. Ce travailleur peut également être amené à sensibiliser les habitants (petits et grands) à de nouveaux sujets (comment cuisiner équilibré ? Local ? Quel impact facebook a-t-il sur mon comportement ?  etc.)

Voici pour ce grand aparté ! Vous êtes désormais incollable sur le rôle d'un animateur social et socioculturel.

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Et pour finir, Julie est bénévole à Exeko
Exeko, Quésako ? 


EXEKO est un organisme de bienfaisance, basé à Montréal depuis 2006, dont la mission est de favoriser, par l'innovation en culture et en éducation, l'inclusion et le développement des populations les plus marginalisés. Ils interviennent majoritairement auprès des personnes en milieu carcéral, des populations autochtones (des Inuits ou Amérindiens), des personnes défavorisées ou ayant des déficiences intellectuelles. 
Cet organisme regroupe une dizaine de projets. Nous n'allons pas vous faire l'ébauche de chacun d'entre eux, bien que cela ne soit pas inintéressant, ce serait peut être juste un peu long.


Nous allons nous contenter de parler du projet auquel Julie participe, à savoir le projet IdAction.

IdAction est un programme socio-éducatif destiné aux jeunes adultes (15-35 ans) marginalisés ou à risque d'exclusion. 
IdAction consiste en une série d'ateliers créatifs et interactifs qui facilitent la construction d'une pensée libre par l'exploitation d'outils réflexifs, l'appropriation des enjeux de la société et l'action citoyenne afin de favoriser l'inclusion sociale des participants.


En résumé, le but est de permettre à ces jeunes adultes de mieux comprendre la société, du moins de leur permettre d'avoir des outils pour dissiper leurs préjugés, afin qu'ils puissent prendre part de manière engagée à la société. 
Le rôle de Julie n'est pas de mener les ateliers, hélas ! Ce n'est qu'une bénévole et pas une médiatrice. Son rôle est de préparer les ateliers et les fiches de vulgarisation qui vont être remis au médiateur. Elle a donc des devoirs le soir à la maison, ... et ça la réjouit. L'école lui manque un peu, c'est donc un bon moyen de renouer le contact avec les bouquins et les bancs de la bibliothèque.




























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Pour ce qui est de Julie, nous avons fait le tour !

Quant à Victor, la chance lui a sourie moins vite. Mais il a persévéré et c'est déjà une belle chose. 
Il est vrai qu'il y a toujours les belles portes du Mc Do ou autres fast-food qui le guettaient telle une guillotine. Mais (le fameux "mais") nous avouons que nous avons fait le choix que ces portes reste un ultime et dernier recours. Lorsque nos ventres crierons famines et que nos coeurs seront aux désarrois, nous aviserons. Mais ce n'est pas le cas donc Mc Do se passera de ses services pour le moment !

Victor a tout de même eu la chance de faire des sacrés entretiens pour "des hosties d'chris de bons jobs" (jargons québécois ! Faut bien qu'on vous acclimate un petit peu aussi). Mais, nous ne sommes que PVTistes et les québécois connaissant mieux le terrain et la ville, ils sont donc prioritaires (chose que nous trouvons légitimes !). 
Il a tout de même réussi à trouver un petit contrat pour entraîner des enfants au soccer (football) les samedis après-midi. C'est déjà une très belle aubaine qui lui donne un peu de lumière au coeur.

Cependant, nous nous permettons de parler au passé (un passé très court) car depuis jeudi 6 décembre :
VICTOR A UN TRAVAIL !!



Il travaille à La Raclette en tant que plongeur, homme de ménage, laveur de salade et éplucheur de pommes de terre. Pour l'instant, nous ne pouvons pas vous dire si l'ambiance est cool mais une chose est sûre, même si c'est pas le boulot de sa vie, il est tout de même super content (et Julie aussi).







La Raclette est situé à 450 mètres de chez nous. Il n'aura donc pas d'excuse durant les jours de tempêtes de neige pour ne pas aller travailler (ah ah). Vous l'aurez compris, en tant que bons français, La Raclette n'est pas un restaurant traditionnel québécois. Oui, car au Québec, ils n'ont pas inventé les meilleurs fromages et les bons plats savoureux qui vous fondent dans la bouche et dans le corps.





(Petit aparté : vous remarquerez certainement une certaine détresse dans l'écriture de ces dernières lignes mais Julie, rédigeant cet article, et en tant que vrai Auvergnate, salive à l'idée de manger du bon fromage, surtout à l'approche de l'hiver !).


...

Voilà un "petit résumé" de nos occupations montréalaises.
C'est pas le plus joli article que nous ayons posté mais il est tout aussi important à nos yeux.

Nous espérons juste ne pas vous avoir trop étouffé avec tout ce blabla.
Nous espérons également que tout ceux et celles qui se sont laissés bercer par la douce mélodie des mots et qui sont plongés dans un sommeil profond ne vont pas tarder à se réveiller.

Nous essayerons de vous plonger dans l'ambiance féerique des fêtes et de Noël dans le prochain article.
Ce sera certainement plus gaie et plus rêveur pour le coeur.