dimanche 11 novembre 2012

Un petit bilan wwoofing s'impose

Tabarnouche, nous prenons du retard dans la rédaction de ce blog.


Autant vous prévenir tout de suite qu'il va y avoir de la lecture dans les prochains articles. Bien entendu, nous saurons pimentés le tout avec de charmantes petites photos pour les plus fainéants d'entre vous. Mais pour nos plus fidèles croqueurs d'aventures, voici venu l'heure du bilan. 
Et oui ! Avant de vous plonger dans l'univers moins champêtre de Montréal, il nous tient à coeur de faire le point sur les trois premiers mois que nous venons de passer au Canada. 

Vous l'aurez compris, du moins nous l'espérons, une grande période s'achève pour nous : celle du wwoofing. 

Découvertes.
Rencontres.
Apprentissage. 
Partage. 

Vous avez pu suivre tout cela grâce aux nombreux articles publiés au cours des 3 500 km parcourus. 

A notre atterrissage au Canada, nous étions un petit peu dans le doute. 
Des dizaines de questions nous trottaient dans la tête : 
"Et finalement, pourquoi sommes nous venus ici et pas ailleurs ?"
"Qu'avons nous envie d'apprendre et de découvrir ?"
"Avons nous fait le bon choix ?"
...

Effectivement, lors de notre arrivée sur Montréal, nous ne trouvions rien d'exceptionnel à la ville. Nous avons certes passé quatre jours de découverte intense et nos hôtes étaient charmants, mais (il y a toujours un mais), le charme n'opérait pas. C'était donc avec joie que nous appréhendions la campagne. Cependant dans le bus pour Halifax, la crainte augmentait. Les paysages n'avaient rien d'extraordinaires, et l'on croisait des fast food à perte de vue dans chaque petite contré que nous croisions. Nous nous attendions à des paysages à nous couper le souffle et nous n'apercevions que des arbres, du plat... l'ennuie ! 
Puis, après quelques jours de fainéantise et de purs tourismes, nous avons pris la route pour notre première expérience wwoofing. Les aventures se sont enchaînées, en Gaspésie et au Saguenay. Au cours de ces trois expériences, nous avons découvert la richesse des gens. Et nous avons enfin compris que pour mettre le pied sur les grandeurs de la nature dont on nous avait tant parlé, il fallait s'ouvrir à nos hôtes, les canadiens... car eux seuls allaient pouvoir nous guider!!

Les érables





























Pour résumer, le wwoofing nous a réellement permis de nous sentir bien au sein des deux provinces visitées  que sont la Nouvelle- Ecosse et le Quebèc. Pendant trois mois, nous nous sommes réellement vidés la tête.
Rien à penser !
Aucun rapport à l'argent (et ça, croyez nous... ça soulage l'esprit !).
Aucun soucis du lendemain.
Aucun ennui à combler.
















Le wwoofing est avant tout une expérience de vie. Intégrés au sein de la famille, nous partageons bonheur, chagrins, angoisses, histoires. Le rythme de nos journées a donc été totalement différent au cours de nos trois expériences puisque chaque famille a sa propre manière de vivre, d'appréhender les choses et de subvenir à ses besoins. En s'inscrivant au wwoofing, la charte stipule que les wwoofeurs doivent travailler 4 à 5 heures par jour et bénéficient de deux jours de congés par semaine. Pour nous, cela n'a pas réellement de sens. Si l'on souhaite s'intégrer, apprendre et partager, il n'est pas question d'heures ou quoi que ce soit.

Donner beaucoup de sa personne, c'est également recevoir beaucoup.





























...




Et puis le wwoofing, c'est également des bons repas sains colorés de légumes bio du jardin. Des saveurs pleins la bouche, du bonheur et de l'énergie dans la tête et de la force dans le corps. Nous avions beau dormir sous des tentes ou autres malgré le froid, nous ne sommes jamais tombés malade.









...

Sans oublier la quantité de choses que nous avons apprises. Cette expérience nous a permis de découvrir les techniques de l'agriculture biologique et de connaître des façons alternatives de vivre. 
Mais l'apprentissage est partagé. En tant que wwoofeurs, nous arrivons avec des savoirs et nous les partageons avec nos hôtes. 

Et enfin, vous l'aurez compris au cours de nos nombreux articles, le wwoofing nous a surtout donné l'envie de vivre bien. Nous avons des projets pleins la tête, des envies de petits bonheurs simples qui embellirons le quotidien.

...

En réponse à certaines personnes qui envient le Canada à la France suite à ce que nous racontons sur notre blog, nous souhaiterions dire quelques mots. Nous n'embellissons pas les expériences que nous vivons. Nous avons passé de longues heures à choisir les lieux où nous souhaitions nous rendre. Nos trois expériences wwoofing ont été choisis avec minutie.
Ce monde n'existe pas qu'au Canada mais partout autour de vous, de nous.
Ce ne sont pas les façons de vivre au Canada qui sont extraordinaires.
Faire du wwoofing en France aurait certainement été une aussi belle et enrichissante expérience.
Nous avons seulement choisi cette manière de voyager pour vivre tout cela et rencontrer les personnes que nous avions envie de rencontrer.

De plus, le Canada, c'est aussi l'Amérique du Nord. Un monde américanisé où les cultures et traditions locales sont mises à mal par un système économique ultra-libéral qui prône la culture de masse : c'est-à-dire la consommation à outrance. La grandeur des paysages est à coupé le souffle, c'est vrai. Mais les villes n'ont pas le charme de nos villages de France, bâtis d'histoire. L'accueil des Québécois est le même que nous leur réservons lorsqu'ils voyagent en France. Ils ont beau nous nommer "les râleurs", nous les nommons "les chialeurs" !

Nous allons donc continuer notre périple en essayant de tirer le meilleur de chaque expérience.
L'aventure n'est pas finie.
La ville aussi offre des trésors et des découvertes que nous allons croquer à pleines dents.





























...

Un dernier grand MERCI à toutes les personnes que nous avons croisées sur notre chemin et qui ont participé à notre bonheur et notre évolution au pays des caribous ! 

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