Bye-bye Aux Bons Jardins !

Bon, nous avons pris du retard dans la rédaction de ce blog. Il s'est passé bien des choses depuis notre dernier article mais commençons par le commencement de la fin. 

... Et oui, notre expérience Aux Bons Jardins s'est terminée il y a dix jours, le 21 octobre 2012. 

Voici un petit aperçu de nos derniers jours dans ce lieu charmant.

Nous ne vous les avions pas présenté la dernière fois, mais Aux Bons Jardins, c'est une tribu d'animaux bien sympathiques.

Tchiko

Tout d'abord, il y a Tchiko, le gardien de la maison. Il mange toutes bêtes volantes qui l'attaquent, et chasse les ours qui voudraient festoyer avec les pommes du verger. Ce fût aussi le compagnon de Julie lors de ses petites balades journalières. 

Ensuite, il y a la famille cannes-canard de barbarie. Ils sont inséparables.
Et puis, il y a le bouc et ses chèvres qui donnent du si bon lait, sans lequel Mariko ne pourrait pas faire ses délicieux fromages et yaourts.

Le bouc

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Pendant notre dernière semaine, nous n'avons pas chômé ! Victor et Richard ont même travaillé dur. Ils ont continué des travaux de construction et en particulier l'agrandissement de la grange pour pouvoir ranger les tracteurs et autres joujous pendant l'hiver. Pour cela, il a fallu démonter la base existante et creuser la glaise (ce qui n'est pas une mince affaire).

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Pendant ce temps là, Julie a continué ses petites habitudes avec Mariko. Elles ont préparé des bons gâteaux pour réconforter le dur labeur de leurs hommes forts. Elles ont confectionné de beaux petits lits douillets pour les touristes émerveillés. Elles ont profité des rayons du soleil pour entretenir le jardin.

Mariko

Mariko a également emmené Julie dans un endroit magique à quelques mètres de la maison. Il faut escalader une petite montagne, puis il suffit simplement de se laisser bercer par le magnifique paysage qui s'offre à nous. D'en haut, on peut même apercevoir la propriété de Richard et Mariko.

Vue d'en haut de la propriété Aux Bons Jardins

On peut apercevoir la Pointe aux Pins, Cap à l'Est et Cap à l'Ouest

Vous imaginez bien que je me suis empressée d'y emmener Victor le lendemain.






























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Nous avons également profité de notre traditionnel jour de congé pour explorer le parc Cap Jaseux, situé seulement à 2 km de la propriété. 

Amis, camarades, parents, et autres humains en tout genre,

vous avez eu l'honneur de découvrir avec passion les numéro suivants : 

Victor à la pêche en Nouvelle Ecosse.
Victor à la pêche en Gaspésie. 

NE MANQUEZ PAS LE NOUVEL EPISODE EXCLUSIF : 

Victor à la pêche dans le Saguenay. 

Ce jour là, le vent fouettait notre visage. Le froid nous glaçait les os. Mais cela n'arrête pas Victor l'intrépide. Non ! Il a tenté en vain de séduire morues et truites de mer dans le fjord du Saguenay. Mais le charme n'a pas opéré. Nous sommes revenus bredouille. Aucun poisson n'a mordu à l'hameçon. 

Les poissons du fleuve Saint-Laurent résisteront-ils à Victor l'homme fort ? Nous le saurons dans un prochain épisode.

Pendant ce temps là, Julie essayait tant bien que mal de lutter contre le vent et de ne pas s'envoler.

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Pour notre dernier jour Aux Bons Jardins, Richard nous a emmené au Lac Saint-Jean. 

Le lac Saint-Jean est une véritable mer intérieure : grand de 1 041km2 mais seulement profond de 11,30m en moyenne. Le lac était appelé Piekouagami, ce qui signifie "lac plat".

Le lac Saint-Jean fascine par la richesse de son environnement. En effet, ce plan d'eau est entouré de terres fertiles. Au fil des ans, de nombreuses résidences ont été construite en bordure du lac, et le coût de ces dernières est devenu de moins en moins accessible aux personnes aux revenus moyens. 

Le lac Saint-Jean est également le cadre d'une des plus grande compétition de nage d'endurance au monde : la traversée internationale du lac Saint-Jean. Cette compétition est considérée par certains comme l'Everest des nageurs en eau douce. Annuellement, 25 nageurs et nageuses représentant une douzaine de pays participent à ce marathon culte de 32 km, qui requiert, en moyenne, 7 heures d'efforts physiques et psychologiques. Cette traversée est toujours présentée le dernier samedi matin du mois de juillet. Les participants du 32km se partagent 40 000 dollars américains en bourses. 

Personnellement, nous avons préféré les montagnes et les abords du fjord du Saguenay que la plaine du Lac Saint-Jean. Mais c'est une question de goût. 

Des plaines et un lac à perte de vue

Oies sauvages

Sur le chemin du retour, nous avons pu apercevoir des oies sauvages remplir des champs immenses. On aurait dit de la neige. Tellement impressionnant... 

Elles viennent certainement manger ce qui a pu être récolté dans ces champs les jours précédents. 

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Aux Bons Jardins, c'est fini !

Merci à Richard et Mariko pour leur gentillesse et leur savoir-faire. Merci à Mariko pour les bons petits plats qui vont tant nous manquer. Tu as été une vraiment petite maman pour nous. Et merci à Richard pour le partage de son histoire et surtout pour avoir fait découvrir une nouvelle passion à Victor, à savoir le monde de l'arboriculture.

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Aux Bons Jardins marque la fin de la première partie de nos expériences wwoofing. Oui, car il y en aura d'autres lors d'une deuxième partie wwoofing plus tard.
Ainsi, l'aventure continue à Montréal où nous allons nous sédentariser pour quelques mois.
Après avoir été des rats des champs, nous allons devenir des rats des villes.
On vous raconte prochainement.