dimanche 18 novembre 2012

Nos débuts à Montréal : le logement !

Nous voici donc des rats des villes depuis le 21 octobre 2012. Et oui, déjà ! Le temps passe vite et comme vous pouvez le constater, nous avons un léger retard dans la rédaction de ce blog. Mais croyez nous, les premières semaines à Montréal ont été bien remplies. Il a parfois été dur de garder le mental mais à l'heure d'aujourd'hui tout va bien.

Dans cette article, nous allons vous parler du logement.

A notre arrivée sur Montréal, nous avons passé trois jours dans une auberge de jeunesse. C'était la première fois depuis notre arrivée sur le sol canadien que nous payions pour dormir !!

Van aménagé en lit douillet 



Nous avons été Chez Jean, une véritable auberge espagnole. C'est une petite maison à trois étages située en plein centre de Montréal. Avec Victor, nous avons opté pour le van aménagé en un petit nid douillet et situé dans la cours. 












Cela nous a laissé le temps de trouver deux couchsurfing le temps que notre chambre se libère. Nous sommes donc restés cinq jours chez Joanie, une québécoise avec qui nous avons partagé des films, des films et des films ! Puis nous avons séjourné trois jours chez Pascale, une québécoise avec qui nous avons partagé un super souper. 
Merci à toutes les deux de nous avoir rendu ce grand service.

OUI... car notre logement, nous l'avions trouvé durant notre dernier wwoofing. Mais la chambre ne se libérait qu'à partir du 1er novembre. Nous avons donc attendu patiemment ce fameux jour J pour ENFIN poser nos sacs à dos. 

Au Canada, il est très répandu de louer des chambres à des particuliers. C'est une sorte de colocation parce-que l'on partage la cuisine, la salle de bain, les toilettes, le salon, bref les pièces communes. Sauf que nous n'avons pas de bail et aucun contact avec un quelconque propriétaire. C'est donc une bonne chose pour nous, voyageurs ! Moins de papiers, moins de prise de tête, moins d'échéance, etc.

Nous louons une chambre dans un grand appartement de princesse en centre de Montréal, sur le "Plateau". 
Ce quartier tire son nom de sa géomorphologie : une vaste terrasse à l'est du Mont Royal, dominant le centre ville. C'est devenu le quartier à la mode dans les années 1980. Des artistes, des jeunes actifs et des "bobos" sont venus grossir sa population. Des boutiques en tout genre, galeries d'art, ateliers de design, théâtres, cafés et bars à concerts y ont fleuri. A la fois populaire et branché, le Plateau a su garder sa diversité et son côté villageois. Les Européens l'adorent... c'est ça le hic ! Une grande concentration de français peuple ce quartier. Soyons clair, les français sont nos amis mais nous ne sommes pas venus au Canada pour rencontrer plus de français que de canadiens !

Mais rechercher une chambre quand on est un couple n'est pas chose facile. Pourquoi ? Nous ne savons pas mais le fait est que nous avons eu beaucoup de refus pour ce motif. 

Nous partageons l'appartement avec Philomène, une jeune maman québécoise de 27 ans, et son fils, Esteban, âgé de 3 ans et demi. Nous apprenons à les connaître tranquillement. A notre grand désarroi, nous n'avons pas réellement une vie de coloc. Mais nous espérons partager pleins de bons moments avec la petite famille. 

Voici une présentation de l'endroit où nous vivons en image : 

Notre chambre coin lit
Notre chambre coin salon/bureau

La salle à manger

Toujours la salle à manger
L'entrée de l'appartement

la cuisine

Nous avons donc vidé les sacs à dos, nous les avons même caché, histoire de mieux les retrouver dans quelques mois. Nous commençons également à nous équiper contre le froid qui est arrivé à vitesse grand V. Fin octobre, il faisait 20°C et du jour au lendemain, le thermomètre est resté blogué aux alentours de 1°C. Alors nous remercions les friperies et leurs trésors ainsi que le Village des Valeurs. C'est une sorte d'emmaüs à la canadienne, mais un tout petit peu plus commercial quand même. 

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Voici notre adresse pour ceux et celles qui souhaiteraient nous envoyer des jolis mots parfumés qui nous réchaufferaient le coeur :


963 Avenue du Mont-Royal Est
Montréal QC, H2J 1X4
CANADA



























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Nous ne tarderons pas de vous dévoiler quelle est "la job" que nous avons trouvé. 
Rendez vous pour le prochain article. 
Un peu de patience, ce ne sera pas long !

dimanche 11 novembre 2012

Un petit bilan wwoofing s'impose

Tabarnouche, nous prenons du retard dans la rédaction de ce blog.


Autant vous prévenir tout de suite qu'il va y avoir de la lecture dans les prochains articles. Bien entendu, nous saurons pimentés le tout avec de charmantes petites photos pour les plus fainéants d'entre vous. Mais pour nos plus fidèles croqueurs d'aventures, voici venu l'heure du bilan. 
Et oui ! Avant de vous plonger dans l'univers moins champêtre de Montréal, il nous tient à coeur de faire le point sur les trois premiers mois que nous venons de passer au Canada. 

Vous l'aurez compris, du moins nous l'espérons, une grande période s'achève pour nous : celle du wwoofing. 

Découvertes.
Rencontres.
Apprentissage. 
Partage. 

Vous avez pu suivre tout cela grâce aux nombreux articles publiés au cours des 3 500 km parcourus. 

A notre atterrissage au Canada, nous étions un petit peu dans le doute. 
Des dizaines de questions nous trottaient dans la tête : 
"Et finalement, pourquoi sommes nous venus ici et pas ailleurs ?"
"Qu'avons nous envie d'apprendre et de découvrir ?"
"Avons nous fait le bon choix ?"
...

Effectivement, lors de notre arrivée sur Montréal, nous ne trouvions rien d'exceptionnel à la ville. Nous avons certes passé quatre jours de découverte intense et nos hôtes étaient charmants, mais (il y a toujours un mais), le charme n'opérait pas. C'était donc avec joie que nous appréhendions la campagne. Cependant dans le bus pour Halifax, la crainte augmentait. Les paysages n'avaient rien d'extraordinaires, et l'on croisait des fast food à perte de vue dans chaque petite contré que nous croisions. Nous nous attendions à des paysages à nous couper le souffle et nous n'apercevions que des arbres, du plat... l'ennuie ! 
Puis, après quelques jours de fainéantise et de purs tourismes, nous avons pris la route pour notre première expérience wwoofing. Les aventures se sont enchaînées, en Gaspésie et au Saguenay. Au cours de ces trois expériences, nous avons découvert la richesse des gens. Et nous avons enfin compris que pour mettre le pied sur les grandeurs de la nature dont on nous avait tant parlé, il fallait s'ouvrir à nos hôtes, les canadiens... car eux seuls allaient pouvoir nous guider!!

Les érables





























Pour résumer, le wwoofing nous a réellement permis de nous sentir bien au sein des deux provinces visitées  que sont la Nouvelle- Ecosse et le Quebèc. Pendant trois mois, nous nous sommes réellement vidés la tête.
Rien à penser !
Aucun rapport à l'argent (et ça, croyez nous... ça soulage l'esprit !).
Aucun soucis du lendemain.
Aucun ennui à combler.
















Le wwoofing est avant tout une expérience de vie. Intégrés au sein de la famille, nous partageons bonheur, chagrins, angoisses, histoires. Le rythme de nos journées a donc été totalement différent au cours de nos trois expériences puisque chaque famille a sa propre manière de vivre, d'appréhender les choses et de subvenir à ses besoins. En s'inscrivant au wwoofing, la charte stipule que les wwoofeurs doivent travailler 4 à 5 heures par jour et bénéficient de deux jours de congés par semaine. Pour nous, cela n'a pas réellement de sens. Si l'on souhaite s'intégrer, apprendre et partager, il n'est pas question d'heures ou quoi que ce soit.

Donner beaucoup de sa personne, c'est également recevoir beaucoup.





























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Et puis le wwoofing, c'est également des bons repas sains colorés de légumes bio du jardin. Des saveurs pleins la bouche, du bonheur et de l'énergie dans la tête et de la force dans le corps. Nous avions beau dormir sous des tentes ou autres malgré le froid, nous ne sommes jamais tombés malade.









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Sans oublier la quantité de choses que nous avons apprises. Cette expérience nous a permis de découvrir les techniques de l'agriculture biologique et de connaître des façons alternatives de vivre. 
Mais l'apprentissage est partagé. En tant que wwoofeurs, nous arrivons avec des savoirs et nous les partageons avec nos hôtes. 

Et enfin, vous l'aurez compris au cours de nos nombreux articles, le wwoofing nous a surtout donné l'envie de vivre bien. Nous avons des projets pleins la tête, des envies de petits bonheurs simples qui embellirons le quotidien.

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En réponse à certaines personnes qui envient le Canada à la France suite à ce que nous racontons sur notre blog, nous souhaiterions dire quelques mots. Nous n'embellissons pas les expériences que nous vivons. Nous avons passé de longues heures à choisir les lieux où nous souhaitions nous rendre. Nos trois expériences wwoofing ont été choisis avec minutie.
Ce monde n'existe pas qu'au Canada mais partout autour de vous, de nous.
Ce ne sont pas les façons de vivre au Canada qui sont extraordinaires.
Faire du wwoofing en France aurait certainement été une aussi belle et enrichissante expérience.
Nous avons seulement choisi cette manière de voyager pour vivre tout cela et rencontrer les personnes que nous avions envie de rencontrer.

De plus, le Canada, c'est aussi l'Amérique du Nord. Un monde américanisé où les cultures et traditions locales sont mises à mal par un système économique ultra-libéral qui prône la culture de masse : c'est-à-dire la consommation à outrance. La grandeur des paysages est à coupé le souffle, c'est vrai. Mais les villes n'ont pas le charme de nos villages de France, bâtis d'histoire. L'accueil des Québécois est le même que nous leur réservons lorsqu'ils voyagent en France. Ils ont beau nous nommer "les râleurs", nous les nommons "les chialeurs" !

Nous allons donc continuer notre périple en essayant de tirer le meilleur de chaque expérience.
L'aventure n'est pas finie.
La ville aussi offre des trésors et des découvertes que nous allons croquer à pleines dents.





























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Un dernier grand MERCI à toutes les personnes que nous avons croisées sur notre chemin et qui ont participé à notre bonheur et notre évolution au pays des caribous !