Au Québec, on ne s'ennuie pas pendant l'hiver.
On en profite dès que nous le pouvons car le temps file à une allure folle et il nous reste tellement mais tellement de choses à faire, à voir, à manger, à sentir, à découvrir.
Alors de temps en temps, on se munit de notre appareil photo, de notre carte routière et on explore !
Mesdames et Messieurs,
Souvenez-vous !
Vous avez pu découvrir :
Tome 1. Victor à la pêche à Halifax
Tome 2. Victor à la pêche à Baddeck
Tome 3. Victor à la pêche en Gaspésie
Le TOME 5 vient de sortir : Victor à la pêche à Montréal.
Oui mais attention, pas n'importe quelle pêche : la pêche blanche !
Tout commence un dimanche en fin d'après-midi.
Un soleil radieux occupait le ciel. Un grand froid régnait dans l'atmosphère.
L'histoire se déroule dans le Vieux-Port de Montréal.
Un soleil radieux occupait le ciel. Un grand froid régnait dans l'atmosphère.
L'histoire se déroule dans le Vieux-Port de Montréal.
Pêche blanche dans le Vieux-Port de Montréal |
La pêche blanche est une tradition qui fascine par son côté un peu insolite. Coutume héritée des Amérindiens, la pêche blanche est ce que l'on appelle la pêche sous la glace. Elle se pratique un peu partout au Québec dès que la glace qui recouvre les lacs et les rivières est suffisamment épaisse. Ce qui est rassurant nous direz-vous car si la glace est toute fine, il y a tout de même plus de chance de tomber dans l'eau glacée. Et honnêtement, le scénario Titanic, très peu pour nous.
Notre tente |
Pour contrer les effets du vent et du froid, les pêcheurs s'installent dans de petites cabanes (ou une tente en ce qui nous concerne) qui sont placées sur la glace. Dans ces cabanes ou tentes, on y trouve plus ou moins de confort ; Seulement des sièges pour poser ces fesses et un radiateur électrique pour se réchauffer sommairement. Mais si vous êtes chanceux vous pouvez aussi avoir une table à pique-nique et un feu de bois.
En ce qui nous concerne, Julie a noué un lien très fort avec le radiateur électrique. En échange de sa douce chaleur sur ses pieds congelés, elle lui comptait des histoires merveilleuses.
Matériel de pêche |
Mais le plus important (mise à part le radiateur !), c'est bien entendu le matériel de pêche et le trou dans la glace pour pêcher le poisson. Oui parce-que nous sommes quand même là pour ça à la base. Sur notre emplacement, des trous étaient déjà présents, à l'intérieur et à l'extérieur de la tente. Sinon, il y a un gros Monsieur très fort, comme un bûcheron de la glace, qui vient avec une perceuse à glace et s'occupe de tout le tintouin.
Voilà, vous avez une vision globale du déroulement et de l'organisation que nécessite la pêche blanche. Mais, il est désormais temps de vous parler de notre héros : Victor le plus fort ou Victor le rotor le roi des castors. En fait, disons plutôt, Victor a eu tord... de ne pas être assez patient.
Et oui, notre héros de la pêche du dimanche est revenu tout bredouille de sa nouvelle expérience !
MAIS (car il y a toujours un mais pour pimenter un peu le tout) : Il a eu une touche avec sa brinballe (petit bout de bois suspendu au-dessus du trou) !!
Flash back de cette expérience douloureuse que nous avons pu vivre :
Julie tranquillement installée au chaud avec ses bouquins, près de son fidèle ami le radiateur, a eu une préssente envie de faire pipi (le froid, ça fait toujours ça). Elle laisse donc son humble chevalier seul avec sa mission du jour : attraper le poisson qui mordra à l'hameçon. Et d'un seul coup, la canne tombe par terre, le poisson a faim (Victor aussi). Alarmé, Victor tire sur la canne. Le poisson n'étant pas si stupide s'en va. Et oui, Victor est capable d'être patient pendant de longues heures jusqu'à ce qu'un poisson pointe le bout de son nez. Mais pour ce qui est de la patiente pour laisser le temps à notre ami de mordre correctement à l'hameçon, notre chevalier a encore du travail ! D'autant que quand il fait froid comme cela, les poissons sont engourdis et prennent beaucoup de temps à avaler l’appât.
Mais Victor n'a pas dit son dernier mot :)
Et oui, notre héros de la pêche du dimanche est revenu tout bredouille de sa nouvelle expérience !
MAIS (car il y a toujours un mais pour pimenter un peu le tout) : Il a eu une touche avec sa brinballe (petit bout de bois suspendu au-dessus du trou) !!
Flash back de cette expérience douloureuse que nous avons pu vivre :
Victor sera-t-il le plus fort ? |
Julie tranquillement installée au chaud avec ses bouquins, près de son fidèle ami le radiateur, a eu une préssente envie de faire pipi (le froid, ça fait toujours ça). Elle laisse donc son humble chevalier seul avec sa mission du jour : attraper le poisson qui mordra à l'hameçon. Et d'un seul coup, la canne tombe par terre, le poisson a faim (Victor aussi). Alarmé, Victor tire sur la canne. Le poisson n'étant pas si stupide s'en va. Et oui, Victor est capable d'être patient pendant de longues heures jusqu'à ce qu'un poisson pointe le bout de son nez. Mais pour ce qui est de la patiente pour laisser le temps à notre ami de mordre correctement à l'hameçon, notre chevalier a encore du travail ! D'autant que quand il fait froid comme cela, les poissons sont engourdis et prennent beaucoup de temps à avaler l’appât.
Mais Victor n'a pas dit son dernier mot :)
Les activités hivernales continuent à Québec City avec son Carnaval.
Réputé pour être le plus grand carnaval hivernal au monde, Katia, Victor et Julie sont parties guillerets un week-end pour se réjouir des festivités. Et ils n'ont pas été déçus. Bon, du carnaval un peu quand même, c'était pas Rio sous le grand froid, mais leur week-end s'est révélé a la hauteur de leur espérance.
Départ de Montréal le samedi 16 février.
Arrivée a Québec vers 17h30 et accueilli par un froid glacial. Ah oui, nous pouvons vous assurer qu'il fait beaucoup plus froid à Québec qu'à Montréal. Nous sommes arrivés sereins, avec nos petits pulls sous nos mégas manteaux et on a vite eu hâte de se retrouver au chaud.
Nous avons rendu visite à Marilou et Stéphanie, nos deux couchsurfeuses qui nous avait hébergé la première partie de notre premier séjour à Québec. Elles ont été nos hôtes pour ce week-end aussi. Merci encore à elle!!!
Le samedi soir avait lieu la grande parade de clôture du Carnaval. Nous avons donc été assister à cette dernière et nous avons pu faire la connaissance de Monsieur Bonhomme, l'éfigie du Carnaval. Comme dit Katia, il peut faire peur à des enfants !
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Nous avons tous les trois poursuivis la soirée au chaud, dans un bar de Québec, Le Sacrilège. C'est un endroit sympa que nous recommandons à tous ceux et celles qui traînerons leurs godasses à Québec et qui aurons envie de boire de la bonne bière (pas chère en plus) en écoutant de la bonne musique. Une belle soirée où nous avons changé le monde, parlé du bon vieux temps et trinqué au voyage et au chemin qui se recroise !!
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Le lendemain matin, après une bonne nuit réparatrice, nous avons brunché avec Stéphanie. Et c'était un brunch digne d'un roi (miam !). Alors, après avoir pris des forces et passé un bon moment avec notre hôte, nous sommes partis faire visiter Québec à Katia !
Nous avons commencé notre grande promenade par le Vieux Québec et ses petites ruelles pleines de charme. Nous avons même profiter de l'occasion pour entrer à l'intérieur du fameux grand hôtel de Québec!
Sur la passerelle, une belle glissade a retenue nos attentions quelques longues minutes, le temps de nous questionner sur notre envie de faire la queue pendant une heure pour vivre cette expérience. Nous ne savons pas si c'est par manque de courage, d'audace ou de patience que nous avons finalement opté pour continuer notre petit tours. fallait voir la tête des gens et leurs crient stridents quand ils glissaient. Brrrrrr !!!
Voici le village du carnaval sur les plaines d'Abraham. Tout comme la fête des neiges de Montréal, ce village était constitué de différentes activités récréatives telles que des glissades, des sculptures, des spas extérieurs (oui oui !), etc.
Puis, après des heures dans le froid, nous avons pris un goûter dans une brûlerie, avec un traditionnel gâteau aux carottes !
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Katia a dû quitter l'aventure à Québec le dimanche soir car ces obligations d'étudiantes l'ont rappelé à l'ordre. Mais ne travaillant pas le lundi avec Victor, nous avons prolongé notre aventure d'une journée à Québec city.
Et nous en avons profité pour découvrir la fameuse chute de Montmorency, située à quelques minutes de la ville de Québec.
Cette dernière fait 83 mètres de haut et fait 30 mètres de plus que les chutes du Niagara. Bon, paraît-il qu'elle est tout de même moins impressionnante que les chutes du Niagara mais ça, nous ne pouvons pas encore en juger.
La chute a été nommée par Samuel de Champlain (fondateur de la ville de Québec) en l'honneur de l'amiral de France et de Bretagne, Charles de Montmorency-Damville, mort en 1612.
Comme vous pouvez le voir grâce à nos superbes photos, les chutes sont toutes gelées. L'hiver, les vapeurs d'eau se solidifient en périphérie de la chute qui devient alors un site populaire d'escalade sur glace. L'importante masse de glace devant la chute est appelée pain de sucre.
Pour que vous puissiez vous rendre compte, voici à quoi ressemble les chutes durant la belle saison.
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Une légende entoure la beauté de la chute Montmorency : la légende de la Dame Blanche.
Celle-ci se déroule lorsque le Québec s'appelait encore la Nouvelle-France, en 1759, à la frontière de Boischâtel et de Beauport, à quelques kilomètres de la ville de Québec. Mathilde et Louis, deux amoureux, se fréquentaient souvent en haut de la chute Montmorency. Ils s'aimaient tellement que Louis demanda la main de Mathilde. Le père de la jeune fille connaissait déjà très bien Louis et accepta avec bonheur de donner sa fille en mariage. La cérémonie devait avoir lieu en juillet et Mathilde avait choisi la plus belle des robes blanches.
Malheureusement, à cette époque la guerre faisait rage en Amérique, et quelques jours avant la fameuse date, les anglais débarquèrent et lancèrent une attaque aux environs de la chute. Louis, s'étant engagé dans la milice, parti pour la bataille. Après des heures acharnées de combat, l'armée et la milice française finirent par contenir les avancées anglaises, aidées par la pluie qui rendait le combat difficile. Apprenant la bonne nouvelle, Mathilde se dirigea vers le champ de bataille, sourire aux lèvres. Rendue sur place, elle découvrit le corps livide de son amant. Pris d'une tristesse plus grosse que son coeur ne pouvait le supporter, elle retourna à la ferme de ses parents, enfila sa magnifique robe et se jeta dans le vide de la chute (malheur!).
Encore aujourd'hui, principalement en été et en automne, les habitants des environs disent voir une forme blanchâtre courir de l'ancien champ de bataille et se jeter dans les remous de la chute...
C'est pour cela que nous avons préféré aller voir les chutes en hiver avec Victor. Nous n'aurions pas aimé croisé Mathilde !
Et nous en avons profité pour découvrir la fameuse chute de Montmorency, située à quelques minutes de la ville de Québec.
Chute de Montmorency |
Cette dernière fait 83 mètres de haut et fait 30 mètres de plus que les chutes du Niagara. Bon, paraît-il qu'elle est tout de même moins impressionnante que les chutes du Niagara mais ça, nous ne pouvons pas encore en juger.
La chute a été nommée par Samuel de Champlain (fondateur de la ville de Québec) en l'honneur de l'amiral de France et de Bretagne, Charles de Montmorency-Damville, mort en 1612.
Vu des chutes à partir de la passerelle. Les petits points noirs en bas : ce sont des gens !! |
Pour que vous puissiez vous rendre compte, voici à quoi ressemble les chutes durant la belle saison.
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Une légende entoure la beauté de la chute Montmorency : la légende de la Dame Blanche.
Celle-ci se déroule lorsque le Québec s'appelait encore la Nouvelle-France, en 1759, à la frontière de Boischâtel et de Beauport, à quelques kilomètres de la ville de Québec. Mathilde et Louis, deux amoureux, se fréquentaient souvent en haut de la chute Montmorency. Ils s'aimaient tellement que Louis demanda la main de Mathilde. Le père de la jeune fille connaissait déjà très bien Louis et accepta avec bonheur de donner sa fille en mariage. La cérémonie devait avoir lieu en juillet et Mathilde avait choisi la plus belle des robes blanches.
Malheureusement, à cette époque la guerre faisait rage en Amérique, et quelques jours avant la fameuse date, les anglais débarquèrent et lancèrent une attaque aux environs de la chute. Louis, s'étant engagé dans la milice, parti pour la bataille. Après des heures acharnées de combat, l'armée et la milice française finirent par contenir les avancées anglaises, aidées par la pluie qui rendait le combat difficile. Apprenant la bonne nouvelle, Mathilde se dirigea vers le champ de bataille, sourire aux lèvres. Rendue sur place, elle découvrit le corps livide de son amant. Pris d'une tristesse plus grosse que son coeur ne pouvait le supporter, elle retourna à la ferme de ses parents, enfila sa magnifique robe et se jeta dans le vide de la chute (malheur!).
Encore aujourd'hui, principalement en été et en automne, les habitants des environs disent voir une forme blanchâtre courir de l'ancien champ de bataille et se jeter dans les remous de la chute...
C'est pour cela que nous avons préféré aller voir les chutes en hiver avec Victor. Nous n'aurions pas aimé croisé Mathilde !
En se baladant sur les sentiers du parc des chutes de Montmorency (champs de bataille), nous pouvons voir la ville de Québec. |
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L'aventure continue.